Temple Beng Mealea - Preah Vihear
100 km
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La sueur coule de partout. Je me suis pourtant couché dans mon hamac hier avec seulement la moustiquaire pour toit mais la chaleur est telle au Cambodge que je passe la nuit trempé. Je me réveille au poste de police. Il semble que la vie des habitants commencent à la même heure que moi. Le temps de prendre un petit déjeuner, quelques photos du lieu et me voila parti.
Il fait chaud très rapidement. La campagne est très tranquille ici. Les maisons sont faites de bois ou de feuilles de palmes. Alors que je traverse un petit village c’est l’effusion autour de moi. Des dizaines d’enfants sortent de l’école et me lancent de grands « hello ». Me voilà entrain de dire bonjour peut être 50 fois en moins de 5mn. Passé cette engouement de bonne humeur, je continue jusqu’à trouver un petit resto pour manger. Juste à temps d’ailleurs vu la chaleur qui règne vers midi. Alors que j’ai fini de manger, un vieil homme cambodgien traverse la route et viens me parler…en français. Il est prof de français. Malheureusement je suis tellement fatigué que je suis un peu distant avec lui.
Je repars jusqu’à Preah Vihear dans l’espoir de trouver un poste de police. Finalement je me retrouve invité par toute une famille cambodgienne. À peine arriver chez eux que je suis entouré par tous les enfants qui semblent heureux et intrigués de la présence d’un nouvel invité. Nous nous retrouvons à une dizaine de personnes à table et je finis tôt dans mon hamac pour récupérer de la journée.
Preah Vihear - Stung Treng
35 Km
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L’un des frères me montre ma roue. Je m’approche, observe, et m’aperçois que mon pneu est déchiré. Mince! Comment ça a pu m’échapper? Pourtant je les contrôle assez souvent. Pourtant c’est bien là: un trou déchiré sur les bords et usé au milieu. Le pire c’est que 3 autres trous menacent d’apparaîtrent. Je tente une réparation à base de couture, mais l’usure centrale m’empêche de coudre. Je mets un bout de plastique découpé dans une bouteille et un bout de chambre à air pour empêcher la chambre à air de sortir. Je quitte mes hôtes cambodgiens et prends la route. Même pas 3 km après me voilà à plat. Je démonte la roue et constate que le plastique à lacéré la chambre. Bon, dorénavant je saurais qu’il faut éviter le plastique. Il est 9h et la réparation en plein soleil n’est pas si facile.
Je reprends la route et entre progressivement dans la campagne. Les maisons se font de plus en plus rares, laissant la place à une végétation très jaune et clairsemée du à la saison sèche. Je roule doucement à cause de ma roue qui ne m’inspire pas confiance. Si le pneu explose je suis dans la m…
J’arrive finalement à un croisement où il y a quelques maisons et un restaurant. Un chinois et ses amis m’interpelle pour venir manger avec eux. Après leur départ je discute avec un cambodgien qui me dit aller sur Stung Treng. Ça tombe bien c’est exactement là où je vais. Je lui demande si il peut m’emmener en lui expliquant mon problème de roue. Il accepte et nous partons ensemble. Je n’aime pas trop couper court à mon trajet en prenant un autre moyen de transport mais cette fois ci c’était nécessaire. J’avais 150km à faire avec très peu d’habitation et aucun magasin de velo sur ma route. Nous arrivons donc à la « grande ville » et je prends la même guesthouse que lui pour passer la nuit. Je trouve un magasin de vélo et en profite pour acheter 2 pneus, 2 chambres à air et élargir les orifices des jantes pour les valves de chambres à air. En effet je ne trouve pas partout les chambres à air qui s’insèrent dans mes jantes. Un coup de perceuse et maintenant mon problème est résolu. Je retrouve Han (mon chauffeur) et allons boire un verre ensemble.
J’arrive finalement à un croisement où il y a quelques maisons et un restaurant. Un chinois et ses amis m’interpelle pour venir manger avec eux. Après leur départ je discute avec un cambodgien qui me dit aller sur Stung Treng. Ça tombe bien c’est exactement là où je vais. Je lui demande si il peut m’emmener en lui expliquant mon problème de roue. Il accepte et nous partons ensemble. Je n’aime pas trop couper court à mon trajet en prenant un autre moyen de transport mais cette fois ci c’était nécessaire. J’avais 150km à faire avec très peu d’habitation et aucun magasin de velo sur ma route. Nous arrivons donc à la « grande ville » et je prends la même guesthouse que lui pour passer la nuit. Je trouve un magasin de vélo et en profite pour acheter 2 pneus, 2 chambres à air et élargir les orifices des jantes pour les valves de chambres à air. En effet je ne trouve pas partout les chambres à air qui s’insèrent dans mes jantes. Un coup de perceuse et maintenant mon problème est résolu. Je retrouve Han (mon chauffeur) et allons boire un verre ensemble.
Tsung Treng - 4000 islands (Don det)
85 Km
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La poussière ocre me colle à la peau. Les camions me doublent dans la poussière qui vient se mélanger à ma sueur. Ce matin j’ai quitté Stung Treng pour le Laos. La route est rapidement devenue très calme. Alternance de goudron et de terre ocre, les rares véhicules qui me doublent soulèvent suffisamment de poussières pour boucher ma visibilité. Un enfant traverse la route en courant pour me dire bonjour et checker dans ma main. Ils sont vraiment merveilleux en Asie, voulant tout le temps dire bonjour, de grands sourires qui viennent éclairer leurs visages dès que je leur lance un « hello ».
Quelques kilomètres avant la frontière, une vingtaine de cambodgiens m’interpellent pour venir boire une bière avec eux. Je m’arrête et tandis que nous trinquons, ils m’expliquent qu’ils fêtent la liberté. Oui, j’imagine que vu leur histoire, ils ont de bonnes raisons de fêter ça. Je repars sous la canicule sans croiser de véhicules. J’arrive enfin au poste frontière qui est d’un calme absolu. Le temps de faire tamponner mon passeport en échange du traditionnel backshich, c’est avec le visa en main que j’entre au Laos. Environ 100m plus loin, je m’ arrête à un petit resto où attendent des français, Gérald et Marion. Ils ont voulu négocier le backshish, ont fini par payer 1$ au lieu de 2 et les voilà en train d’attendre pendant plusieurs heures le prochain bus. Et oui, pour négocier il faut être patient, très patient. Nous discutons et ils me parlent des 4000 iles qu’ils vont aller voir. Arrive alors un allemand sur un vélo qui est encore plus chargé que le mien. Il est parti d’Allemagne et a déjà fait 25 000 km. Lui aussi me parle des 4000 iles et semblent avoir été enchanté. Bon ok, je décide d’y aller.
Je roule environ 15 km avant de passer sur un petit chemin de terre qui longe le Mekong. Je passe entre des habitations très pauvres, faites de bois, où les gens me disent bonjour (Sabaïdi) avec de grands sourires. J’arrive à l’embarquadère, charge mon vélo et traverse le Mekong jusqu’à Don Det. L’ile est plutôt sympa au premier abord. Je demande à l’homme qui m’aide à descendre mon vélo où je peux dormir pour pas cher et il me dit de rouler environ 15mn et que j’ arriverai à sa guesthouse. Ok c’est parti. Je traverse la rue principale qui est en fait plus un chemin poussiéreux. Et je comprends assez vite que je suis arrivé dans l’endroit le plus zen au monde. Les menus des bars affichent des spaces cakes ou happy shakes tandis que des volutes de marijuana viennent jusqu’a mes narines. Les musiques électro psychédéliques ou vieux rock à la Jimmy Hendrix viennent rythmer mon chemin. J’arrive enfin à la guesthouse. L’homme m’attend avec le sourire mais m’annonce que finalement c’est plein mais qu’il peut me trouver une solution de secours. Je lui demande à poser mon hamac devant les bungalows juste devant le Mekong. Il accepte et me voilà donc bien installé près à avoir une super vue à mon réveil. Je rencontre Julien, Loïc, Anne et Sarah, 4 français très sympa avec qui je passe la soirée.
Don Det - Don Khon (4000 islands)
15 Km
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J’ouvre les yeux tandis que le Mekong coule juste devant moi. Les quelques moteurs de bateaux viennent m’aider à me réveiller. Ce matin le temps est plutôt gris mais je sens que ça ne durera pas. Je rejoins mes 4 français rencontrés hier soir pour le petit dej. Nous nous affalons sur des matelas pour manger. Il y a vraiment des endroits destinés au farniente.
Puis le moment vient où nous prenons les vélos pour retrouver Gérald et Marion, les 2 français rencontrés hier à la frontière. Eux, logent sur Don Khon, l’ile située à côté. Nous prenons le pont, esquivons le gardien qui veut nous faire payer l’entrée de l’ile sans raison apparente vu que certains sites sur l’ile sont encore payants. Nous partons tous ensemble pour la cascade Tad Khone Pa Soi. L’arrivée se fait sur un pont suspendu avant de se retrouver face à une série de magnifiques cascades. Vu la chaleur environnante, se baigner est un luxe incroyable.
La fin de journée arrive et il est temps de shooter. Je sors mon filtre ND0.9 hard Lee et m’en sers pour avoir des filés d’eau. Le ciel prends des parures orangées et mauves, tandis que la lumière du soleil vient éclairer les pièges des pêcheurs.
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